Une plume s’envole, tantôt blanche, tantôt noire. Pas heureuse, ni pourtant malheureuse. Une plume, pas spécialement belle. Mais c’est la mienne. Non, je ne la mérite pas, cette plume là. Alors elle l’attrape, se promet de la chérir, de la rendre belle. Elle ne sera plus tantôt noire, tantôt blanche. Elle prendra la couleur de l’or. Elle se le promet, c’est son rêve, sûrement éphémère. C’est la sienne, en attendant elle veut donner du rêve. Elle ne sait pas si elle y arrivera. Mais au fond cette plume là…
C’est la sienne, autant que la mienne. A travers elle.

Eyvol, sa plume, son rêve…pas si éphémère.
Hellow à tous! z'avez aimé l'intro? non? *zbaaffff*(déception)
Tant pis pour vous!
Je ne vais pas poster tout ce que j'écris. D’abord c'est un forum de graphisme (sisi je vous assure!!).Non? Pas uniquement? Bon, ça va alors. Mais quand même vous ne voulez pas vous retrouver avec des post signé "eyvol" quasi omniprésent non?
Voilà ce que je vous propose!
Tout ce que je suis susceptible d'écrire ICI est écrit..Là-bas
Un petit lien vaut mieux que rien.
Comment ça je n’ai pas le droit?
Alors je vous pries de m'excuser, de vous donner du travail en m'expulsant de ce forum et plus particulièrement de cette section mais je vous en prie si c'est le cas…Supprimez juste mon lien pas mon post!

ma plume..à non la sienne mais la mienne quand même

Yaah ton blog rocks! 8D
Beau travail!!
J'aime l'intro moi

Aucun problème sur le fait que tu postes un lien ;3

....ok,merci

Nya j'adorre =33
bonne continuation ;3

Mercii :D

pour me faire de la pub, (c'est bien le but non?) je posterai un ou deux trucs de temps à autres. Sur ce topic histoire d epas trop polluer

La plage est vide, le laissant seul contempler le lever du soleil. Les vagues couvrent le sable, maternelles, avant de se retirer doucement, abandonnant au passage quelques uns de ses trésors perdus.
Perdu...il les a tous perdu
Le vent souffle violemment, apportant les embruns marins sur son plateau d'argent.
Il n'y prête pas attention.
Perdus
Il resserre sa poigne autour de son bagage, laisse couler ses larmes.
La mer lui a tout pris. Sa femme, ses parents, son fils aussi. Tous pris lors de cette nuit.
Alors pourquoi avait-il été le seul à rejoindre le rivage ?
Il se souvient de ce jour noir, ou elle l'avait recraché, lui et son violoncelle, quelques débris aussi. Laissant sa famille au large, se battant contre les flots.
Il s'avance plus près, de cette eau maudite de manière à ce que son étau glacé lui couvre les pieds.
Il se met à jouer.
Il joue sa tristesse et son désespoir, son bonheur perdu, sa solitude retrouvée, dont il voudrait se débarrasser.
Le sable vole, tourbillonnant, détruisant le château de sable et d'étoiles qu'il avait construit en pleurant.
Il ne se rend pas compte de la mer qui se retire violemment.
Il joue longtemps
La plage est toujours déserte, l'alerte a été donnée. Pourtant il continue de la jouer, sa mélancolie persistante.
Il se sent comme emprisonné, dans un funeste sablier. Le sable s'écoule, il en perçoit les grains. Ils lui tombent dessus. L'ensevelissant doucement, puis plus rapidement.
Sa musique s'envole, emportée par le vent.
Le mur d'eau se dresse devant lui, pour reprendre ce qu'il lui a pris.
Il ne voit plus rien, il finit par ne plus pouvoir respirer. L'eau salée, et glacée lui arrachant son dernier souffle de vie.


La mer est redevenue calme, la plage est vide.
Se laissant bercer par les vagues.
Un souvenir qui s'estompe.
Une mélodie à jamais oubliée.
Son violoncelle, à moitié figé par ce sable mouillé.

C'est triste =O
Juste quelques trucs :
La répétition de "perdu" (x4), c'est fait exprès ? Tu peux aussi utiliser "égaré".
Ou tu peux regarder ici
Sinon, j'aurai plutôt suggérer les personnes qu'il a perdu. Au moins ne pas les citer directement.
Enfin c'est mon avis, après tu fais comme tu veux

oui, les répétitions de "perdus" sont voulues. j'avoue avoir hésité, à mettre "égarés" l'ennui c'est que à mon oreille, égaré veut parler d'une personne s'étant "égarée" (bah oui c'est le mot) de son chemin. Son incertitude ou plus simplement, pour parler d'un objet qu'on retrouvera sûrement plus tard. Pour moi "perdu" est plus profond, ne veut pas spécialement dire qu'on les retrouvera. Enfin j'ai du mal à exprimer mon ressentit par rapport à cela, ce n'est pas grave si tu comprends pas ce que je veux dire XD.
J'ajoute que, si j'insiste sur le mot "perdu" c'est parce qu'il est encore choqué de ce qui s'est passé, il ne s'en remet pas. Il regarde le paysage, se le décrivant mentalement dans sa tête et soudain le mot "perdu" vient gâcher la beauté et la quiétude offerte, qui sont remplacés par un sentiment de nostalgie dérangeante mêlée au désespoir...

il faut noter que dans mes écrits, les répétitions sont relativement courantes et j'en suis consciente. C'est fait exprès. C'est surtout pour appuyer le ressentit. Dans l'article que je vais poster ici dans quelques minutes vous offrant un double post :D, "belle" est excessivement répété. Dans la tête d'Alice, seul ce mot compte. Donc ce n'est pas la première ni la dernière fois que vous verrez des répétitions
Car en général, je n'ai aucun soucis pour trouver des synonymes.

Moui, c'est vrai j'aurais pu les suggérer.
mais alors...ça aurait pu tout aussi bien être un chien.. enfin je suppose que vous auriez compris mais... ouaip, je vais voir si ya pas moyen de changer cela

pour résumer, il faut une certaine "tournure" d'esprit pour comprendre ce qui ne palit pas forcément à tout le monde. il faut être capable de comprendre ce que j'écris non pas dans mon sens mais dans le sens des personnages. Autrement dit.. se mettre à leur place et comprendre leur manière d'agir et de penser...ce qui n'est pas forcément donné à tout le monde

Très beau !
J'adore, tu as beaucoup de talent ^^ j'aime tout particulièrement le premier texte, mais les deux suivants sont très bien écrits.

Personnellement j'aime bien les répétitions, ça provoque le même effet qu'une anaphore en poésie. Surtout dans le deuxième texte, dont la mise en forme ressemble à celle d'un poème en vers libre (c'est fait exprès ?)

plus ou moins cath'^^ disons que j'ai pas la patience ni la rigueur pour écrire des poèmes ><, j'en commence un, jle termine pas du coup mes premiers vers se retrouvent dans le texte

un pt'it up ^^ je rajoute que vous pouvez commenter directement sur mon blog(sisi ça fait toujours plaisir!!), rien ne vous empêche de partager aussi (si j'amais l'envie vous prend d'emmerder quelques tierces personnes :p )

pour ne pas avoir l'air ***.... un autre texte
Je m'appelais Alice, suite

J'ai chaud et me sent bien. Je veux rester là, suspendue entre deux mondes pour l'éternité. Je ne distingue que de vagues vapeurs, en bas. C'est donc ça, le paradis ? Je suis seule et pourtant, je ressens une présence protectrice. J'atterris sur quelque chose de cotonneux. Je souris, ferme les yeux.

Et le monde bascule...

Tout défile trop vite devant mes yeux.
J'ai froid, puis chaud, je tombe, me relève, titube, m'effondre, me traine ; je sniffe, ingurgite, me pique, je fume, je maigris ; et souris.
Tout s'arrête, spectatrice de ma propre décadence

Debout devant mon miroir, la peau sur les os, ou ce qu'il en reste. Mon corps a perdu toute harmonie.
« trop gros ».
C'est ma voix. Je me souviens, c'est ce que je disais dans ces moments-là.
Puis je la vois et me fige. L'ombre noire aux yeux jaunes, les dents pointues et la queue terminée par flèche, s'agitant de contentement.
« Akuma », mon cauchemar d'enfant.
-Non
Je tressaillis, ce n'était pas l'une de mes pensées. Je me redresse brusquement m'enfonçant un peu plus dans mon lit d'ouate. Personne autour de moi.

L'image de mon ancien moi, ma loge, mon miroir et tous mes caprices de star s'effacent. Mais pas lui, Akuma. Il reste là.
-Akuma ?
Je sursaute, tient, là revoilà, cette voix suave et vibrante. Froide et effrayante. Moqueuse.
Elle rit.
-ce n'est pas « Akuma »
J'ai froid, je bredouille.
-Si, tu es le monstre du dessous de mon lit.
-Et tu m'as nommé « Akuma » ? Le démon ?
-Je ne comprends pas
-tu es trop simple d'esprit, mon opposé. Tu es mon miroir, mes pensées.
Je lève la main droite et Akuma lève sa main gauche.
Mon miroir ? Moi ?
-oui
Nos doigts se rapprochent, s'il est vraiment moi, il ne peut être méchant non ?
Il sourit,...
Nous nous touchons des doigts
...toutes ses dents blanches et acérées dehors. Tranchant dangereusement sur son corps fait d'encre.

Mon nuage disparaît, je tombe. Me perds dans un rire cruel, m'enfonçant au cœur de ces vapeurs noires et violettes il y a peu si lointaines. Je m'en rapprochais furieusement. Leurs effluves m'emplissent les poumons, me font suffoquer.

Je me protège le visage de mes mains. Me prépare au choc.
Mais non, je suis au paradis, je vais ralentir, me poser doucement, dormir.
J'atterris lourdement dans ce qui semble être de l'eau.
Je n'hurle pas, respiration coupée, je brûle.
Une douleur fulgurante irradie mon corps immergé. Je me relève, précipitamment et voit mon corps se dissoudre. Je veux tourner de l'œil, n'y arrive pas. Ce qui n'est plus sous « l'eau » est redevenu comme avant, la douleur n'est plus qu'un proche souvenir, du moins pour ce qui est de mon haut du corps. Le reste se contente de se décomposer et guérir encore. Souffrances interminables.
Akuma, non, Moi, me regarde, flottant à quelques centimètres du poison, hors d'atteinte et... me nargue.
Il disparaît, sa voix, suave et vibrante, froide, effrayante, moqueuse laissant une trainée glaciale dans mes tympans, ses dernières paroles créant la résonnance.
Bienvenue au croisement des âmes égarées

J'aime bien ta plume elle est légère *-*