Parfois, j'écris. Par nécessité presque je dirais, par nécessité d'exprimer ce que je ne peut pas faire oralement. Pour m'enlever un poids, pour m'evader dans mon monde. L'écriture est un moyen de libération pour moi, un peu comme le dessin ou la photo. Suivant mes humeurs mes envies, je fais l'un ou l'autre. Voir ce que j'ecris c'est voir au fond de mon coeur, je ne metterais pas tous mes écris, pardonnez moi.

Un premier, cours, sans "a", j'ai aimé l'écrire, dans une période où j'étais assez perdue.

Citation :

Bienvenue en ce lieu d'ombres, en cet enfer où je dois errer pour rembourser mon dû, cet endroit rempli de ténèbres, de bruits, de tout ou plutôt de rien. Oui surtout de rien. Je ne vois qu'une seule chose, le seul signe de vie, des lueurs qui semblent être des yeux. Des yeux de quoi ? Je l'ignore or je les vois, tout le temps, proches de moi, loin de moi. Tout le temps ? Qu'est-ce que le temps ici, où le jour se dérobe pour céder son règne ? Où une obscurité sournoise insuffle en mon cœur une noirceur douloureuse ? Je m'en fous. Ici je m'ennuie, m'enfuis, m'enfouis entre des yeux qui me tourmentent, je tremble de froid, de peur, de douleur. Bienvenue en ce lieu d'ombre, où je comprends enfin qu'il se nomme "les limbes", que les yeux sont ceux d'êtres tels que moi, êtres victimes de leurs péchés.

J'adore ton texte c'est très beau quelques petites fautes mais c'est très agréable à lire *-*
Bravo *-*

J'ai beaucoup aimé ton texte aussi. Et sans "a", bravo.
Bonne continuation. *-*

Merci vous deux *-*

C'est un jolie texte.

Et félicitations, un texte sans "a" dedans. Je te lève mon chapeau. ^^

Très agréable à lire.

Merci Jinny, ça fait plaisir :3


"Tomber est permis, se relever est ordonné." Proverbe russe.

Citation :

J'aimerais partir loin, si loin. J'aimerais voler haut, si haut. J'aimerais me perdre, dans l'infinité du monde, dans l'infinité du ciel. J'aimerais partir, découvrir des choses, tant de choses. J'aimerais voir le monde, j'aimerais voir la terre. J'aimerais rencontrer des gens, tant de gens.

Je voudrais partir, marcher droit devant moi, sans me retourner, sans regard pour mes souvenirs. Je veux aller de l'avant, repartir de zéro. Je voudrais visiter les continents, les océans, visiter les cieux, je veux être celle qui marche seule, celle qui ne dépend de personne, qui n'a pas de compte à rendre. Je veux créer ma vie, bout par bout, pas à pas, je veux choisir les pièces et les placer selon mes goûts. Je veux faire mes choix sans influence, sans quelqu'un à côté pour me dire "non pas lui, l'autre". Je veux pouvoir choisir d'aller à droite, sans regrets, sans remords, découvrir cette face du monde sans savoir ce que je rate. Je vous dirais, il n'y a pas de bon ou de mauvais choix, simplement un chemin différent pour aller à une nouvelle porte. Chaque porte débouche sur un nouveau croisement, où plusieurs chemins nous apparaissent. Mais que serait la vie si nous n'avions pas de choix à faire ? Ne serions nous pas de simples marionnettes ?

Je veux être libre, libre de mes mouvements, de mes paroles, de mon chemin, de ma vie. Je veux être libre de mes choix, je veux m'envoler, planer, tomber, remonter.

J'aimerais pouvoir dire ce que j'ai sur le cœur, sans retenue, sans blocage, sans jugement. J'aimerais pouvoir parler, crier à en perdre la voix, crier pour m'exprimer, crier contre la société, crier contre l'injustice, crier contre la pauvreté, crier contre la richesse, crier pour tout lâcher.

Je voudrais changer de monde, voyager à bord d'un vaisseau volant, traverser la terre du milieu à poney, galoper dans les plaines à dos de lion, voler dans les sommets avec les aigles, je voudrais fermer les yeux et entendre les oiseaux chanter, entendre la douce musique du vent.

Je voudrais partir, armée de mon appareil photo, capturer la joie de ces mondes si frêles, de ces pays perdus, capturer les larmes de ces lieux détruits. Et je voudrais montrer à ces hauts placés ce que le monde endure, ce que l'Homme détruit, je voudrais leur mettre devant les yeux toutes ces images blessantes, je voudrais qu'on réalise que l'on tue notre mère, je voudrais qu'on réalise ce que l'on fait à notre terre.

Wow ! Il est superbe ce texte-là aussi.

On peut facilement s'y retrouver nous-même.
Qui ne rêve pas d'une liberté absolue et totale ?
D'un monde dans guerres et sans dangers ?

Vraiment très beau et bien écrit. Un plaisir à lire.

Jojo' tu gères *-*
Sérieux que fous tu en S ? :p
Nan mais le premier quoi ! Et le deuxième est super aussi *-*

Merci a vous *-*

Foo, je suis en S parce que je suis pas a l'aise avec les mots, je n'arrive qu'a traduire mes pensée, sur papier, meme a l'oral j'y arrive pas x:
Et pis je prefere les sciences exactes :p

Je comprends ^^
En tout cas franchement bravo , c'est super sympa à lire ( ton écriture n'est pas monocorde ,ampoulée et surtout tu n'es pas une Romantique du XIXe siècle >< *je.les.hais* )
Ton idée de faire un texte sans la lettre -a me rappelle un bouquin que j'avais lu , où à la suite d'un caprice du tyran national , les citoyens doivent bannir la lettre -e de leur vocabulaire (lettre la plus utilisée en français XD) et les Résistants au contraire , n'utilisent que des mots contenant un -e . Le plus génial c'est que le texte reste agréable à suivre ^^

Aha, merci ma schizo !

Je crois en avoir entendu parler oui ! Je trouve ça fascinant, deja un texte comme ça j'y ai passé des plombes, je respecte celui qui à ecrit le livre


Un autre que j'ai écris hier, à l'arrache, parce que j'en avais besoin ~

Passion.

Citation :

C'est drôle d'observer les gens marchant dans la rue, d'observer les styles, les démarches maladroites. C'est drôle de voir leur vie, marquée sur leurs traits. Il suffit d'une grimace, d'une parole, d'un geste pour comprendre qui ils sont, il suffit d'un détail, de cette chose qui les différencie d'un autre pour vouloir immortaliser la scène. La photographie de rue est un art complexe, il faut savoir voir l'invisible, prédire le geste, le pas, le sourire des passants. Il faut savoir voir ce que les gens ne voient pas, ces scènes cocasses, ces scènes romantiques, touchantes. Le photographe doit avoir l'esprit ouvert, d'un enfant qui découvre le monde, qui voit en chaque chose une merveille. Il faut savoir tout voir, tout regarder, tout apprécier. Il faut savoir tout voir et être nous même invisible, être là mais absent, absent de la vision des passants.
Ces instants de vie, figés par ce prodige qu'est la lumière, ces instants inconnus de tous, sont autant de secondes de vies que le photographe a d'étoiles dans les yeux lorsqu'il appui sur le déclencheur.
Il ne suffit pas d'avoir un appareil photo pour se déclarer photographe. On ne naît pas photographe, on le devient. Ce n'est pas l'appareil qui fait le travail, c'est l'imagination de l'Homme qui tient dans ses mains l’intermédiaire de ses yeux.
La photographie ne représente pas la réalité, ce n'est pas une simple copie de la nature, c'est la représentation même que le photographe se fait du monde. Regarder une photographie c'est voir à travers les yeux de l'Artiste un instant magique.

J'aime beaucoup tes textes ** ils sont très significatifs !