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Louve Ailée
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Louve Ailée

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Message Sujet: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:04

Mars 2011.

Haletante, j’arrivais au Marché de Matin de Sendai. Je suffoquais. Mes poumons étouffaient dans ma poitrine, ma gorge était sèche. J’avais les joues rouges, le front en sueur. J’avais froid, mais j’avais chaud. J’avais envie de m’écrouler sur le sol, de me laisser partir. Je respirais lentement, et j’inspirai profondément. Doucement, mon pouls reprit une allure normale.
Je vérifiai l’heure sur mon poignet. Il était exactement quatorze heure, et je n’étais pas en retard pour une fois. Le vendredi depuis janvier dernier, mon mari et moi avions l’habitude de nous rendre ici à cette heure. En général, j’étais toujours en retard. Mais cette fois, je m’étais pressée, parce qu’aujourd’hui était un jour très important.

Je jetai un coup d’œil aux alentours, et je reconnus tout de suite la silhouette de mon mari. Pour un asiatique, on va dire qu’il avait une taille normale. Ses cheveux noirs ébouriffés pour moi, mais ordonnés pour lui, lui donnait un style rebelle. Mais sa manière de sourire nous révélait de lui une pure gentillesse. Il avait de petits yeux marrons. Rien de spécial là-dessus, mais quand il me regardait, tout changeait. Il avait un regard profond, qui m’entraînait au-delà de ce que l’on pouvait imaginer. Ses yeux brillaient comme des étoiles, et mettait en valeur toute sa personne. Cependant, mon mari ne savait pas s’habiller. Il ne savait mettre qu’un jean et un t-shirt. Une chemise ? Jamais. Une cravate ? Encore moins. Le voir un jour en costume – à part à notre mariage – révélait du domaine de la fiction. Il était pompier et mon cœur s’emballait toujours quand il avait une « mission importante » comme il le disait si bien. D’après moi, si j’aurais été très cardiaque, je n’aurais pas survécue aux nombreuses frayeurs qu’il m’avait déjà faite, j’en serais déjà morte d’inquiétude. Mon mari s’appelait Akio qui signifiait « garçon brillant », et il portait bien son prénom.

« - Ah tiens ? Serais-tu à l’heure cette fois, Aelys ? Je me demande quel jour spécial on est ! » me lança t-il à travers le marché, rayonnant.

Je courus dans ses bras et il m’embrassa sur la joue. Je sentais son odeur, et m’agrippant à son cou, je lui soufflai :

- Encore un joyeux anniversaire mon chéri !
- C’est donc pour ça que tu t’es dépêchée ? Regarde-toi, on dirait que tu as couru un marathon ! me taquina-t-il en me pinçant la joue gauche.
- Ne te moque pas ! Aujourd’hui, je vais t’acheter des huîtres, et on les mangera ce soir ensemble ! Tu adores les huîtres, hein ? Heureusement que dans la baie de Sendai il y en a beaucoup, je ne sais pas comment tu aurais vécu jusque là sinon ! »

A Sendai, on pouvait acheter des huîtres entre octobre et mars, et nous étions en mars. C’était la première fois que j’allais acheter des huîtres dans ce marché. Cet immense marché. Sans Akio, je me serais sûrement perdue. Evidemment, il avait toujours vécu là. Moi, j’étais Française. Depuis le lycée, j’avais appris le japonais. Il y avait cinq ans, j’avais fait un stage d’un an au Japon, où j’avais rencontré Akio. Après deux ans, j’avais été embauchée dans une firme japonaise en chimie, et nous n’avions toujours pas perdu contact. Akio m’avait aidé à perfectionner mon japonais, et de mon côté, je lui avais appris le français. A présent, cela allait faire près d’un an que nous étions mariés.

J’avais un sachet d’huîtres fraîches d’une main, et la chaleureuse main d’Akio de l’autre. Nous étions un jeune couple, nous étions heureux et nous étions épanouis. Jusqu’à ce que la chute commença.

Il devait être près de quinze heure de l’après midi quand le drame avait débuté. Moi ? Je n’avais rien vu passer. Akio m’avait tout de suite protégé avec son corps. Pour lui, c’était un reflex. Nous étions à terre, un bruit fracassant s’élevait autour de nous. Je n’osais ouvrir les yeux, tressaillante, je n’osais regarder les visages apeurés de la foule, et je sentais mon cœur battre à toute vitesse. Akio me serra plus fort. Cela me rassura un moment, mais même si je n’ouvrais pas les yeux, j’entendais tout. Tout. Des cris d’enfants, des hurlements stridents, la Terre qui grondait, était en colère sous mes pieds, et je m’accrochais plus fort à Akio enfonçant mes ongles dans son manteau noir.. J’avais peur. J’étais effrayée. Je me demandais si c’était le cas d’Akio, qui me semblait si fort Mais j’entendais son cœur, aussi affolé que le mien. Les Japonais étaient-il vraiment habitués à ce genre de situations ? C’était ce que tout le monde disait, et c’était ce que je pensais aussi avant d’ assister à ce désastre, avant d’entendre tous ces cris, tous ces pleurs. Même si les Japonais étaient entraînés depuis leur plus tendre enfance aux tremblements de terre, personne n’était capable de rester de marbre face à ce grondement ardent. Il était impossible pour moi, de lever les yeux au ciel, d’implorer que tout s’arrête, pétrifiée par la peur.

« - Comment ça va ? s’inquiéta Akio en m’aidant à me relever.
- Je te retourne la question ! » soufflai-je.

Je me rendis compte à cet instant, que ce n’était qu’avec la douce voix de mon mari, que j’osai enfin ouvrir les yeux. Autour de moi, des visages tendus craignant des répliques, et des visages soulagés que le séisme ait pris fin. Le marché n’avait pas eu tellement de dégâts. Tout le monde se regarda un instant, puis la vie reprit comme si de rien n’était. Les gens qui tenaient les magasins remirent leurs produits en place. La grande foule recommençait à remuer, lentement, mais sûrement. Il y a avait toujours beaucoup de monde dans ce marché, et je me demandais comment toutes ces personnes avaient pu s’organiser sans se bousculer pendant le tremblement de terre.

Je reconnus la sonnerie d’un iPhone. Mon mari fouilla dans ses poches et sortit de son manteau son téléphone. Je ramassai le sachet d’huîtres, et je le regardais d’un air implorant en le lui montrant. Il détourna le regard. Je savais ce que cela signifiait.

Il rangea en vitesse son portable, et m’embrassa sur la joue, me murmura un bref « je t’aime », et il s’apprêtait à partir. Je le retins par la manche, l’air grave, je lui montrai les huîtres. Rien à faire, le travail était plus important. Il était appelé pour une « mission urgente» dans les coins ruraux de Sendai, où le séisme avait fait d’énormes dégâts. Avant de partir, il me confirma qu’il n’était pas loin, et qu’il reviendrait pour manger le soir. Finalement, je le laissai partir après l’avoir serré fort dans mes bras, comme pour lui passer toute ma force. Il m’adressa un dernier sourire et s’en alla.

Je fis un pas en avant. Un deuxième. Je tremblais de tous mes membres. Le sol pour moi avait toujours été une surface stable et sûre, mais maintenant, il ne l’était plus. Je m’étais toujours trompée. La vérité que je m’étais faite était fausse.

Il était près de dix-huit heure lorsque je rejoignis mon mari. Tout allait bien. J’avais préparé les huîtres et les avais soigneusement placés dans une boîte qui gardait la chaleur. J’en avais tellement cuisiné, que nous n’avions pas tout mangé. Je décidai de garder le reste pour le lendemain. Il fallait économiser, sinon, on était bon pour faire deux heures de queue dans les supermarchés.

Mon mari ne m’avait montré aucun signe de faiblesse. Aucun. Il était admirable. Toute cette après-midi, sans même le savoir, j’avais deviné qu’il avait dû endurer des choses terribles, et surtout, il avait dû affronter la mort. Je ne sais pas comment je le savais, mais cela se lisait dans son doux regard perdu. Je regardai autour de moi. Les rues étaient telles qu’elles l’étaient avant mais le sol était recouvert de débris et de quelques fissures. Un calme anormal pesait. Il n’y avait pas de bruit de voiture ou de moto. J’avais pris le temps d’observer les habitants. Nous n’étions pas assez en zone rurale pour découvrir un village désert. Ce n’était pas ici que le séisme avait emporté des vies. Ici, les voisins s’entraidaient. Chacun demandait à l’autre si tout allait bien, s’il avait besoin de quoi que ce soit. C’était admirable.

Dans deux heures normalement, nous étions censés rentrer chez nous. Akio se remit au travail avec ses collègues, tandis que j’observais le village. J’aperçus une longue queue de personnes qui attendait de la nourriture. Curieuse, je m’approchai. Il y avait de tout. Des hommes, des femmes, des enfants, des personnes âgées. Ils venaient pour la plupart des zones rurales de Sendai, et lorsque le tremblement de terre était survenu, ils étaient au travail dans la ville. A leur retour, ils n’avaient plus de maisons. Dans le froid, sans veste pour la moitié d’entre eux. Je repérai un enfant pas comme les autres. Il semblait être seul dans cette queue qui me semblait interminable.

Je m’approchai de lui, et lui demandai où étaient ses parents. Il bougea la tête de droite à gauche, les yeux embués, jetant un bref coup d’œil en direction de l’océan. Il me confia qu’il était allé à l’école, mais qu’ils ne les avaient plus revus à son retour. Le cœur en miette, je n’osai laisser choir mon chagrin devant ce brave garçon. Sûre que lorsqu’arrivera le tour du garçon, il n’y aura plus rien, je sortis de mon sac un paquet de biscuits, en lui disant « J’ai déjà mangé, ceci est pour toi ». Je fus surprise par ses doigts gelés au contact de ma main, et je les aurais bien réchauffés entre la paume de mes mains, s’il n’avait pas reculé d’un pas, croisé les bras, pour s’incliner profondément dans un silence respectueux. Ce geste m’émut. L’enfant se retira de la file, marcha droit vers le stand, déposa doucement le paquet de gâteau, et retourna à sa place. Je compris tout de suite cette action. Il pensait à toutes les personnes devant lui, qui devaient aussi avoir faim, et pour lui, c’était injuste qu’il puisse manger avant toutes ses personnes. J’ouvris alors ma boîte d’huîtres, et lui en offris une, en l’encourageant à manger. C’est tout ce qu’il accepta de moi. Avant de partir, je me débarrassai de ma veste, et la lui enfilai sur les épaules, avant de lui tourner le dos pour lui cacher toute ma peine. Ce petit garçon avait neuf ans.

Le cœur serré, je m’éloignai à pas chancelants. Mon mari accourut vers moi.
« Tu peux rentrer d’abord, je te rejoindrais, on a encore besoin de moi ici,
- Non, je peux rester, je t’attends »

Il n’avait pas l’air convaincu, mais il savait qu’il était quasiment impossible de me faire changer d’avis. Il me sourit, frotta ses mains sur mes épaules pour me réchauffer et déposa un baiser sur mes lèvres. Il pivota, et partit.
Je l’attendais. Dans le froid, le vent soufflait fort. J’avais froid. Les doigts gelés, j’avais ma grosse écharpe autour de mon cou, un gros bonnet, un gros pull, mais j’étais frigorifiée. Doucement, je m’étendis sur mon banc, m’allongeai, étirai mes jambes, et m’assoupis.

Je sentis des bras me soulever. J’entrouvris les yeux. Un pompier. Akio ? Je ne sais pas où on m’emmenait, j’avais tellement froid que je ne pouvais pas bouger. La fatigue m’emprisonna, et mes paupières se fermèrent.
Il était près de quatre heure du matin quand une réplique de six sur l’échelle de Richter me réveilla en sursaut. J’étais dans le noir complet, mais instinctivement, même si mes yeux ne s’étaient pas encore habitués à l’obscurité, je courus vers la porte et l’ouvris en me précipitant en dessous. Je découvris la pièce voisine. C’était une cuisine, et une femme qui était près de la quarantaine était sous la table. Elle m’adressa un sourire amical. Les cheveux courts et noirs, les yeux petits, en robe de nuit, elle était à quatre pattes sous la table à manger. Mes yeux commençaient à s’habituer à l’obscurité. Elle avait placé les chaises le long du mur, la vaisselle était au sol pour éviter tout autre dégât.

Sous nos pieds, la Terre se calma. La femme se releva. Elle s’appelait Kaede. Elle m’expliqua qu’un pompier était venu et m’avait confié à elle. Elle avait un grand cœur. Je m’inclinai vers elle et la remerciait. Je retournai en vitesse dans la chambre où j’avais dormi et pris la boîte où il y avait les huîtres. Je lui tendis la boîte, mais elle refusa. J’insistai, et je posai la boîte sur la table, et avant de partir, je la remerciai une seconde fois.

Dehors, il n’y avait personne. Le vent était glacial. Je sortis frébilement mon portable Samsung de ma poche, et j’appelai mon mari. Etait-ce lui qui m’avait porté à l’abri du froid dans cette maison ?

Akio ne répondit pas. Je l’appelai une deuxième fois, puis une troisième, et à la cinquième fois, je commençai à sérieusement m’inquiéter. Je me dirigeai vers deux pompiers, et leur demandai où était mon mari. Ils m’apprirent qu’il était parti plus loin avec une équipe en urgence. D’après eux, ils avaient décidé de camper là-bas. Mais j’avais en moi, un mauvais pressentiment. Quelque chose n’allait pas. Akio répondait toujours quand je l’appelais sur son iPhone. J’implorais l’ami de mon mari, lui aussi pompier, de m’y amener. Mais il refusa catégoriquement. Je ne pouvais pas attendre demain matin. Non, impossible. Que ferais-je pendant ces trois heures d’attentes ? Pas question. J’insistai, mais il refusa. Les larmes commencèrent à voiler ma vue, j’essayai de retenir mes sanglots, mais je n’y parvins pas. Je ne savais pas pourquoi tellement de larmes coulaient, tellement, tellement, je ne pouvais pas les arrêter. Une profonde solitude m’enveloppa. Pourquoi pleurais-je ? Mon mari n’avait rien. Rien. Mon mari était fort. J’inspirai profondément.
Je passai en compagnie des pompiers trois heures agréables, mais les trois heures les plus horribles de ma vie.

Dès sept heure, je réveillai Takeo, l’ami de mon mari. Je n’avais pas beaucoup dormi cette nuit, et il y avait eu encore plusieurs répliques. Il accepta cette fois de m’y emmener. Mais à mon grand désespoir, il n’y avait aucune équipe de pompier. La seule chose que les villageois nous confirmèrent, était qu’au levé du jour, ils n’étaient plus là. Une personne affirma qu’ils étaient partis encore plus loin pour sauver des gens qui étaient encore prisonniers, mais l’équipe n’était pas revenue.

Les jours suivants, on les chercha, mais aucune trace d’eux. Le chagrin me rongeait chaque jour un peu plus. C’était comme si la nuit les avait emportés avec elle. J’aurais préféré le savoir mort et le voir une dernière fois, parce que maintenant j’avais comme l’impression qu’on m’avait violemment arraché mon bonheur, sans aucune pitié, sans rien me demander. J’aurais tellement voulu le voir une dernière fois, lui répéter pour la millième fois à quel point je l’aimais. Je voulais lui dire simplement au revoir.

Je ne comprenais pas. Je ne comprenais rien. Comment était-ce possible qu’ils aient ainsi disparu ? On ne pouvait pas disparaître ainsi. C’était incompréhensible. Pleins d’images me défilaient dans ma tête. La forte réplique pendant la nuit les avait-elle surprise ? Je n’arrivais pas à me faire à l’idée que mon mari avait disparu. Il était toujours là. Dans mon cœur, il résiderait. La perte d’une personne chère était toujours difficile à supporter, et c’était égoïste de vouloir cette personne qu’à soi-même. Il fallait la laisser continuer son chemin, seule, ou accompagnée. Mais Akio n’est pas une personne comme les autres, non, mon mari faisait parti de moi. Nous ne faisions qu’un.

Les deux semaines qui avaient suivi, tout était perdu. C’était pour moi insupportable de continuer à vivre à Sendai, dans ce Japon qui avait emporté mon mari. Tout me faisait rappeler Akio. J’ avais construit toute ma vie ici avec lui, tous mes souvenirs, et Sendai n’était devenu que la mémoire de mon mari qui transperçait mon cœur. Je ne pouvais plus vivre à Sendai, je ne pouvais plus vivre au Japon. Je n’avais pas hésité à rentrer en France, j’avais acheté un billet d’avion, pour un allé simple. Jamais je ne retournerai dans ce pays. J’en avais la frayeur.

Les jours passèrent, les semaines passèrent, et puis les mois. Je n’avais toujours pas oublié Akio. Il était pour moi la personne qui hantait sans cesse mes nuits. La vie était devenue monotone sans lui. En France, j’habitais en Alsace, le calme complet. Mon grand-père, Paul, avait des chevaux. Il adorait les chevaux, et nous partagions tous les deux cette passion équine. J’avais toujours grandi avec. J’étais retournée à présent dans ma terre natale, dans cette région que j’aimais tant. La campagne m’avait manqué au Japon. La tranquillité, le bon air. Dans nos terres alsaciennes, on cultivait des choux, comme mon grand-père. Il avait un grand territoire, où ses chevaux pouvaient galoper et paître à leur aise. La campagne était apaisante. Tôt le matin, le doux chant du rossignol nous réveillait. L’atmosphère était détendue. L’herbe était verte, le ciel était bleu. Parfois, quand on regardait longuement les nuages, on pouvait même apercevoir une cigogne qui volait au-dessus de nos têtes. Si on tournait la tête vers l’Ouest, on faisait face aux Vosges. A l’Est, c’était le Rhin. C’était un peu ce qui faisait le charme de l’Alsace.

Je m’étais faite à l’idée que mon doux Akio était mort, comme un héros. Il était l’homme qui m’avait apporté le plus de joie dans ma vie. Il illuminait chacun de mes jours. Il était brave et fort, courageux et aimant, attentionné et tendre. C’était un garçon brillant.

Un jour, mon grand-père m’interpella. Il me regarda, les grands yeux, me montra une page du journal, où il y avait écrit en petit :

« Avis de recherche : Aelys Kohaku »
L’auteur était Akio Kohaku.



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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:17

J'ai tout lu O.O

J'ai remarqué certaines similitudes entre toi et le personnage principal x]
Ton rêve peut-être ? =3

Dans l'ensemble c'est bien, tu utilises trop "il y a", c'est pas extra, et quelques petites répétitions, mais sinon pas de points négatifs notables.
Et une chose qui m'a horrifié, c'est ÇA !

Citation :
D’après moi, si j’aurais été très cardiaque

Par pitié, c'est si "j'avais" T.T

Voilà =3


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:22

MDR XD NOONNNNN je l'avais corrigé je comprends pas pourquoi il y ait encore ... Ah je l'avais corrigé sur l'autre pc avant de le rendre à la prof XD

Bravo pour avoir tout lu, et je te remercie pour ton commentaire ! ^^

Quels similitudes ? :0
C'est vrai que parfois je fais des rêves bizarres mais bon, c'est pas encore à ce stade XD

J'aime les "il y a" Sisi

*pense qu'elle devra donner plus souvent ses rédac's à Gladias pour qu'il corrige Sisi*


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:28

Ben l'Alsace, et cette volonté de trouver l'âme sœur par exemple x]

Et justement, les "il y a", il faut éviter à l'écrit.

Oui si tu veux je corrige =3

J'avais aussi vu une autre erreur de formulation, mais je ne la trouve plus U.U


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:34

D'ou mon pseudo Soulmate °(*w*)° eh oui l'Alsace <3 Même si je suis pas trop alsacienne XD

Je mets quoi à la place des "il y a" alors ? :0

J'ai tant de faute ? °(T^T)°


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:34

Attention c'est un L qui parle *-* Et c'est surtout Gladias Sisi
Si celui de Soulmate eet mal écrit, Gladias je crois que je te montrerais pas le mien sinon tu vas faire une crise cardiaque XD


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:37

L ? Le L de Sweety ? xD

Tout ce qu'on me donne je corrige Sisi

Et arrêtez de tout mal prendre èwé J'ai pas dit qu'il était mal écrit, ni qu'il y avait plein de fautes xD

Ben faut formuler autrement pour éviter les "il y a" xD


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:39

Non pas mon L XDD
D'ailleurs faut que je l'oblige à venir... Mais il veut pas Sad !!
(Enfin là son pc est mort)
*raconte sa vie*
/HS OFF/



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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:42

Ah bon.
Et puis Sweety, je survis bien en voyant l'orthographe des kikoos (même si ça me pète les yeux), donc toi, ça ne posera pas de problèmes ;3


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:44

A bn t sur ????? lOol

:sors:


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 16:46

Oh les admins, stop flood sur mon sujet °(T___T)°

Alors à la place de "il y a" je mettrais autre chose merci ^^


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 17:12

J'ai lu que la fin *j'ai eu la flemme* et j'y ai rien compris mais j'ai bien aimé la police d'écriture 8D
*Ils ont des drôles de noms tes alsaciens huu*


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 13 Nov 2011, 17:16

La police : Times New Roman XD

Merci d'avoir lu ma fin °-°


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeSam 19 Nov 2011, 15:52

J'ai lu *-* C'est super !
J'aime le " j'avais froid mais j'avais chaud" au début :DD


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeSam 19 Nov 2011, 15:55

Ça s'appelle une antithèse Sisi


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeSam 19 Nov 2011, 19:37

<< La vérité que je m’étais faite était fausse >>
Ça aussi c'en est une 8D


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeSam 28 Mai 2016, 23:54

J'adore ta façon d'écrire louve ** je n'ai lu qu'à moitié mais je viendrais finir o/


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 03 Juil 2016, 22:19

Bonjour !

Ta galerie est-elle toujours actuelle ? Si ce n'est pas le cas ou si je n'ai pas de réponse d'ici 1 semaine, la modération sera obligée d'archiver.


Neyka
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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitimeDim 10 Juil 2016, 15:55

J'archive.

Si tu souhaites récupérer ta galerie, il te suffit d'envoyer un MP à un Modérateur ou un Administrateur.


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Message Sujet: Re: Mars 2011   Mars 2011 Icon_minitime

 

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