Russie, 1870.
« Je me souviens … J'avais froid. L'hiver, la neige, le vent glacé … je n'aurais jamais dû survivre. J'avais 6 ans. C'était le soir de noël, toutes les chaumières flamboyaient, les chants et les rires raisonnaient, tous les enfants se réveilleraient avec des cadeaux sous le sapin. Tous … sauf moi. Ma chaumière était une vielle usine en ruine, ma cheminée un pauvre chalumeaux qui ne fonctionnait que peu et mon sapin un tas de boulons empilés. Je n'avais personne. Le viel homme qui m'avait receuillit et aidé s'est endormit un soir, et ne s'est jamais réveillé. Je mangeais ce que je trouvais, il m'arrivait parfois de voler.
Un soir, tout à changé. Je suis sortie chercher à manger, la neige ne cessait de tomber, j'avançais tant bien que mal, quand soudain, mes jambes restèrent figées. Je ne pouvais plus bouger. Le froid avait rendu bleues mes jambes et, peu à peu, je me suis endormie.
« Tiens bon ! » … Qu'était-ce ? … « Petite ? Tu m'entends? » … Vielle homme ? Est-ce toi ?
Lorsque je me suis éveillée, j'avais une drôle de sensation. Je ne tremblais pas, mes mains étaient nues, mais je n'avais pas froid. La chaleur... voilà ce qu'était cette sensation. Mon corps était enveloppé dans une énorme couette. J'étais dans un lit. Mon bras, mon ventre, mes jambes... Mes jambes... Que se passe-t-il ?
J'ai alors soulevé la lourde couette, et la vision était insoutenable. « Je ne pouvais rien faire d'autre » a-t-il dit. Mais qui était-ce ?
L'homme qui m'avait recueillit s'appelait Vladimir STATHOV. Il était médecin, et inventeur à ses heures perdues. Il avait une femme, Ania, très douce. Elle s'occupa de me changer mes pansements, me donnait à boire, à manger, …
Je vécu près de 12 ans auprès d'eux, ils me nommèrent Kateryn. Vladimir, que j'appelais désormais père, avait passé des années à me confectionner des jambes mécaniques afin que je puis remarcher. Nous étions une famille, nous étions heureux. Mais je n'étais pas destinée à être heureuse.
Mon père était un grand collectionneur, et la pièce la plus importante de sa collection était une petite pierre, apparemment précieuse, qui faisait beaucoup d'envieux. Elle était vielle de plus de vingt mille ans. Mon père disait qu'elle renfermait un grand pouvoir combinée à d'autres éléments et, qu'un jour, il parviendrait à le le découvrir. Mais le destin ne lui en laissa pas le temps.
       Un soir, l'homme le plus riche du pays envoya ses sbires récupérer cette pierre. Il la voulait à n'importe quel prix, même au prix de la vie. De la cave ou l'on m'avait caché, un nom résonna longuement en moi ... "Avec les remerciements du Baron noir, Aleksei von Urgbern !"
       Depuis ce jour, je ne vis que pour récupérer cette pierre et venger mes parents. Je voyage sans relâche et rien ne me fera reculer. Je suis Kateryn STATHOV ! Aleksei von Urgben, soyez prêt !"