J'ai décider de faire une petite galerie de mes écris, notamment des poèmes. Ils sont très personnels (un peu normale en fait) et je les ai montré qu'à peu de monde, mais bon y a une première fois à tout. ^-^ J'ai mis du plus ancien au plus récent, avec une section à part que pour quelques poèmes, mais en lisant vous comprendrez pourquoi. Pas grand chose à rajouter !
Enjoy !
La Rose:
La Rose
La brume, sur la colline, s’épaissit et efface Rose qui ose y vivre, Ô joyaux néfastes ! Ton rouge s’appauvrit dans ce brouillard de glace, Ton cœur s’affaiblit, malheur à qui le guetta.
Le soleil fanatique ne transperce du doigt Qu’une fine éclaircie, Ô lueur d’espoir ! Ton rouge s’embellit à ce moment de gloire, Ton cœur gonfle de vie, amour à concevoir.
Patiente, sur la colline, tu attends et reste Qu’une main divine vînt te cueillir de ta paresse, Qu’un amour promît vînt te tirer de tes rêves.
Rose naïve, tu continues d’attendre, Mais ton cœur se fana et ton rouge tourna cendre. Ô larme désespérée ! La rosée t’y fait prendre
Précieuses:
Précieuses
Poème d’Or, tu illumines mes projets, Ma façon d’être, et mes lèvres dorés, Qui attendent les débuts des rêves colorés De ton âme, de ton amour, des roses ambrés.
Tes vers brisés sont des bijoux ornés De diamants, d’ambres et de saphirs rosés Formant ensemble, à mesure démesuré, Une parure forgée pour les âmes pensées.
J’y crois, je le sais ! Tu me guides, tu me parles. Et de tes milles miroirs cachés tu reflètes Mon cœur pétrit par le temps désarrois.
Poème d’Or, tes précieuses à mes oreilles murmurent Ce qui bourgeonne mon cœur de mille facettes, Étincelant un bouquet de pierres qui ne dure.
Souvenir…:
Souvenir…
Du rire. Celui qui s’envole aux éclats lointains Et sonne aux oreilles ces sourires anciens, Qui regonfle cette envie d’aimer à vivre…
De ton parfum. Celui qui enivre mes sens de passion Sucré et épicé, emplie ces poumons D’un doux nectar de plaisir coquin.
De tes yeux, Vert et marron, émeraudes de douceurs Je pleure l’absence de ces diamants envoûteurs Qui d’un regard m’amènent aux septièmes cieux
De ta peau, Signe de ta beauté, calme et pureté Douces caresses que mes lèvres ont laissées Sur cette rose de velours récemment éclos.
Le Poète:
Le Poète
De ses mots, un écrivain, raconte une histoire, De ses mots, un savant, explique son savoir, Dans son silence, le cygne, exprime sa beauté, Dans son silence, le rat, renferme sa cruauté.
Cet homme, là-bas, assied, concentrer. Le vois-tu ? Sa plume, grattant les parchemins, l’entends-tu ? Son regard perdu, trouvé, passionné, triste, Cherche dans son silence, ses mots qu’il désir.
Comprends-tu ? Cet homme, concentrer, assied, là-bas ! N’est ni écrivant, ni savant, ni cygne, ni rat ; Car cet homme, assied, là-bas, est tout à la fois.
Et dans son silence, ses mots racontent l’histoire D’une beauté ou cruauté caché dans le cosmos ; Et de ses mots, dans son silence, expliquent le savoir De la beauté et cruauté d’un homme morose.
Car cet homme, joyeux, en pleure, là-bas ! Ne sais rien, et tout, à la fois.
Mon Paradis:
Mon Paradis
Pulpeuse et irrésistibles, elles sont mes pêches Rouges et juteuses telle une brulante fraise d’été C’est un fruit défendu qu’il ne faut point gouter Car sa douce liqueur est une drogue sucrée
Mais mon faible cœur n’a pu y résister Et sans rancœur à ses lèvres je me suis jetée. Hélas mon pauvre Adam ! Tu as été dupé, La pomme d’antan n’est pas celle que tu as croquée.
Ô fruit de passion ! Tes caresses sont euphorie ; Et à son contact, le temps divin, immobile Coule dans mes veines comme une source de vie.
Accroché à la branche, le vide devient savoir Le sais tu ? Le Paradis n’est ni blanc, ni noir Car tes yeux sont verts et ton parfum est gloire.
La Passionnée:
La Passionnée
Elle regardes l’infini en cherchant la lumiére Mais c’est dans ses yeux que les étoiles réverbérent, Perdu dans les abîmes sombre d’une iris noire, Une ardeur pour toi, fille de passion et d'espoir.
Innocent, son rire d’enfant, pure et coloré Découle de sa chère flamme et à pour but sacré, De faire sourire tes lévres et attendrir ton coeur, Pour que d’un doux baiser elle cultive cette fleur.
Elle regarde par delà les milles couleurs du ciel, Elle chante des vers incohérent au goût de miel, Elle danse pour dessiner sa fièvre dans l’espace, Elle vole à l’horizon ignorante des menaces.
Mais sans sa muse, son regard d’or devient si terne, Et ces ailes d’argent, si accueillante, se referme. Oui, la chaleur à deux est une douceur sucré, Et à une passion, faut un fruit auquel croque.
A savoir, la passionnée aime aussi rêver, Mais patience ! La rêveuse sera au coup d’après…
La Rêveuse:
La Rêveuse
Elle embarque sur un navire, baptisé l'Inconnu, Son regard chatoyant fixant l’horizon nu. L’Océan à ses pieds, telle une voile vierge bleuté Résume l’étendu de ses possibilités
Et alors que le vent caresse son visage Son esprit vide s’envole au delà des nuages Pour se poser à tes côtés, muse des passions Et dans l’amour créer l’idéale perfection
Elle admire l’univers avec ses yeux fermés Elle chante aux baleines les plus beaux contes des fées Elle dessine aux nuances de son inspiration Elle nage dans la riviére de l’imagination
Mais la reveuse ne s’envole seulement si tes bras Enlace son corps brumeux pour soutenir son mât Oui, les songes les plus pures trouvent leur coeur de saphir Au fond de la Mer de tendresse et de sourires.
A savoir, c’est bien l’amour qui la fait rêver, Et l’amoureuse sera dans le prochain sonnet...
A suivre...
Myria
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Mar 05 Jan 2016, 17:49
